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le monsieur en question est là , il a été sur europnet, mais n'a jamais fait de proposition , par contre toi q
Par Anonyme, le 18.10.2021
oui monsieur ecume les sites surtout europnet pour parler a des enfants et proposer des relation sexuelle
Par Anonyme, le 26.09.2021
source : http://thailan de.vraiforum.c om/t4-le-drape au-tha%c3%afla ndais.htm?q=dr apeau+histoire
Par Anonyme, le 19.10.2013
ecrire votre commentaire... la thailande est un pays ou le cout de vie est moindre mais son grand problem vien
Par cedrick nkebolo, le 07.09.2013
oh!! affreux
Par +VALOU, le 30.11.2012
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Date de création : 21.04.2010
Dernière mise à jour :
31.07.2012
16 articles
Des découvertes archéologiques récentes, aux alentours du hameau de Ban Chiang, permettent de penser que le nord-est de la Thaïlande a vu, il y a quelque 5600 ans, s'épanouir la plus ancienne civilisation de l'âge de bronze. Mais cette période est encore fort méconnue et c'est beaucoup plus tard que commence réellement l'histoire de la Thaïlande.
Le peuple Thaï, est originaire du sud du Yangzi en Chine. Au VIII e siècle de notre ère, les Thaïs gagnèrent les hautes vallées du Yunnan où ils fondèrent le royaume de Nanzhao. Les Thaïs étaient alors connus des Chinois, des Chams et des Khmers sous le nom de Siamois. Durant cette longue période, le Nord montagneux de la Thaïlande actuelle était soumis à une principauté mône dont la capitale était Lamphun. La vallée de la Ménam dépendait du royaume môn de Dvaravati. Ce dernier connut aux VI e et VII e siècles apr. J.-C., une ère de prospérité qui lui permit d'exercer une véritable tutelle sur les provinces périphériques.
À partir du IX e siècle, les Khmers du Cambodge imposent leur domination sur la région du Ménam, dont la conquête est achevée à la fin du XII e siècle par le roi Jayavarman. A la même époque, le peuple thaï, descendant le long des grands fleuves à partir du Yunnan, s'installe progressivement dans la région. Après la mort de Jayavarman (1238), deux princes thaïs s'emparent de la frange nord du bassin du Ménam, où ils fondent le royaume du Sukhothaï - dont le nom signifie "l'aube du bonheur"- le premier royaume Thaï indépendant. La conquête du Yunnan en 1253, qui fut annexée à la Chine, accéléra la migration des Thaïs vers le sud et leur installation dans le nouveau royaume et dans de petites cités états au Lanna et à Phayao.
Le premier grand roi du Sukhothai, Rama Khamheng, s'empara des possessions khmères du Laos et progressa vers le sud-ouest, jusqu'à Petchaburi ; en 1294, il conquit le nord de la péninsule malaise. Imitant les structures sociales et militaires mongoles, les Thaïs mirent un terme à l'hégémonie khmère sur le Sud-est asiatique, mais, faisant une nouvelle fois la preuve de leur génie de l'adaptation, ils adoptent la brillante culture des vaincus. Ainsi, c'est durant l'époque de Sukhothai que le bouddhisme theravada devint la religion prédominante et que l'on vit apparaître les premières manifestations de l'art Thaï dans les domaines de la peinture, de la sculpture, de l'architecture et de la littérature. C'est aussi à cette époque, précisément en 1282, que Rama Khamheng fit graver une stèle commémorant les hauts faits de son règne et la splendeur de son royaume, et pour ce faire " inventa " les caractères de l'écriture thaïe, en les adaptant de l'écriture khmère : " Et ces caractères d'écriture existent parce que le roi les a inventés dans son cœur. " Date mémorable, victoire de la culture et de l'expression nationales.
En 1350, un prince du Sud, Ramadhipati (1350/1369) fonda une nouvelle dynastie et installa sa capitale sur une île du fleuve, Ayutthaya. En 1431, les Thaïs s'emparent de la capitale des Khmers, Angkor, dont ils réduisent les habitants en esclavage. C'est à cette époque que débuta le déclin de la puissance de Sukhothai au point de devenir vassal d'Ayutthaya en 1438. Seule la principauté montagneuse de Chiangmai opposa une forte résistance, et manifesta des velléités d'indépendance jusqu'en 1595.
C'est le début de l'ouverture sur l'Occident mais aussi des innombrables conflits avec son voisin du nord-ouest, la Birmanie.
Ainsi, au XVI e siècle, les rois d'Ayuthia doivent faire face au danger birman. Lors d'un de leurs raids, les Birmans, conduits par le roi Bayin Naung (1551/1581) s'emparent d'Ayuthia, imposant leur autorité sur le bassin du Ménam pendant une quinzaine d'années. Cependant, le roi Naresuen (1590/1605) restaure l'indépendance et l'unité du pays, qu'il réussit à pacifier, depuis les provinces du Nord jusqu'au Cambodge, dont il prend la capitale, Lovêk, en 1594.
Dès le XVI e siècle, le pays est reconnu par les Européens, et Naresuen leur ouvre le royaume. Au XVII e siècle, le Siam constitue une grande puissance orientale, dont les ambassadeurs partent en mission jusqu'à Versailles (1684). Le roi du Siam accorde alors des comptoirs commerciaux aux Français, aux Anglais et aux Hollandais. Mais il doit faire face aux prétentions du royaume de Huê sur le Cambodge et, comme par le passé, aux dangereux raids des Birmans. Ceux-ci prennent à nouveau Ayuthia en 1767 ; son défenseur, un métis chinois du nom de Phya Taksin, ayant échappé au massacre avec quelques troupes, s'empare de Thonburi au sud, puis écrase à son tour les Birmans cantonnés sur les ruines d'Ayuthia. Phya Taksin se proclame roi et établit une nouvelle capitale sur l'emplacement d'un petit village appelé Bangkok (nom d'une espèce d'Olivier appelé aussi "prunier mirobolant").
En quelques années, il se taille un nouveau royaume, s'emparant de Vientiane et de Luang Prabang, puis assure sa tutelle sur le Cambodge. Il est assassiné en 1782, au terme d'une révolution de palais, et Chao Phya Chakri, un de ses généraux, fonde la dynastie actuelle des Chakri, qui poursuit l'œuvre de Phya Taksin.
On peut considérer que c'est alors le début de l'histoire de la Thaïlande moderne.
Rama I er (1782/1809), Rama II (1809/1824) et Rama III (1824/1851) élargissent considérablement l'assise territoriale de leur puissance, annexant les provinces occidentales du Cambodge et instaurant une suzeraineté partagée sur sa partie orientale avec le Viêt-Nam. En outre, le Siam impose sa tutelle, au sud, aux sultanats malais.
Le Roi Mongkut, IV de la dynastie Chakri (1851 - 1868) et Rama V (1868 - 1910), qui régnera sous le nom de Chulalongkong, sont les artisans de la modernisation et de l'européanisation des structures administratives et économiques du royaume. C'est sous le règne de ce dernier que sera aboli l'esclavage en Thaïlande. Les émigrés chinois prennent alors une part active dans l'essor commercial et industriel du Siam. Sur le plan international, les Chakri savent, au cours du XIX e siècle, jouer habilement de la rivalité franco-britannique, faisant admettre aux Européens la nécessité d'un État tampon indépendant entre les possessions coloniales françaises et britanniques. Néanmoins, l'autocratisme de Rama VI (1910 - 1925) et les difficultés économiques sous le règne de Rama VII (1925 - 1935), auxquelles s'ajoutent les exigences politiques d'une classe militaire et administrative depuis longtemps européanisée, aboutissent au coup d'État de 1932, qui oblige le roi à accepter une Constitution.
Cependant, la nouvelle monarchie constitutionnelle n'est pas une véritable démocratie. En 1938, des militaires et nationalistes, sous l'autorité du général Pibul Songgram, prennent le pouvoir ; En 1939, le Siam prend le nom de Thaïlande (Prathet Thaï), attestant l'orientation nationaliste du gouvernement de Pibul. Il sera l'allié du Japon durant la Seconde Guerre mondiale. La Thaïlande annexe alors une partie de la Malaisie, de la Birmanie et du Cambodge.
À l'issue de la Seconde guerre mondiale, la Thaïlande parvient cependant à entretenir de bonnes relations avec le vainqueur américain, grâce à un double retournement. Dans un premier temps, en effet, Pridi Phanomyong, l'un des auteurs du coup d'État de 1932, est rappelé au pouvoir au moment de la défaite japonaise, ce qui permet à la Thaïlande d'échapper au statut de nation ennemie. Alors que le général Pibul Songgram disparaît un moment de la vie publique, la Thaïlande restitue au Cambodge et au Laos les territoires annexés avec l'approbation du Japon. Dès 1946 cependant, la mort, inexpliquée, du roi Rama VIII permet à son frère, Rama IX (l'actuel roi de Thaïlande), de monter sur le trône, et favorise le renversement de Pridi Phanomyong, en novembre 1947. Cinq mois plus tard, Pibul Songgram revient au pouvoir, et mène une politique favorable aux États-Unis dans le contexte de la guerre froide : la Thaïlande participe à la guerre de Corée et fait partie des membres fondateurs de l'Organisation du traité de l'Asie du Sud-Est (OTASE).
À l'intérieur, l'autoritarisme de Pibul Songgram n'empêche cependant pas les révolutions de palais : les coups d'État se succèdent : Pibul Songgram est renversé en 1957, et on dénombre dix-sept tentatives pendant les cinquante premières années du règne de Rama IX ! Les civils n'accèdent au pouvoir que par intermittence, comme entre 1973 et 1976, 1988 et 1991, ou encore depuis 1995, alors que les émeutes rythment la vie politique du pays. Même pendant les périodes démocratiques, les militaires demeurent très présents dans la vie politique, et composent une partie du Parlement.
À partir des années 1960, malgré cette instabilité politique, la Thaïlande enregistre d'importants progrès en matière économique et participe à la fondation de l'Association des nations de l'Asie du Sud-est (ASEAN) en 1967. Elle parvient de surcroît à étouffer la guérilla communiste qui apparaît en 1962 dans le nord-est du pays, tout en s'engageant aux côtés du Viêt-Nam du Sud dans la guerre qui l'oppose à son homonyme du Nord.
L'issue des guerres d'Indochine place cependant la Thaïlande dans une situation délicate : entouré d'États souvent hostiles et politiquement instables, le régime de Bangkok contrôle mal les confins du pays, souvent habités par des minorités culturellement proches du pays voisin. La frontière cambodgienne en particulier se trouve dès la fin des années 1970 bordée de camps de réfugiés (situés en territoire cambodgien) qui servent de base aux organisations luttant contre les Khmers rouges, puis contre les Vietnamiens. Après le départ de ces derniers du Cambodge, la Thaïlande, qui convoite les provinces de Battambang et de Siem Reap (restituées au Cambodge en 1946), soutient tacitement la guérilla khmère rouge.
À partir de 1995 cependant, dans un climat marqué par une forte croissance économique et par l'arrivée au pouvoir d'un gouvernement civil, la Thaïlande cherche à se rapprocher de ses voisins immédiats, tout en favorisant les projets d'intégration régionale, et notamment l'ASEAN. La Thaïlande demeure néanmoins critiquée en raison de son attitude ambiguë vis-à-vis du trafic des stupéfiants, florissant dans le nord du pays, qui fait partie de la zone du Triangle d'or, mondialement connu comme une des toutes premières zones de production de l'opium.
La crise de 1997 provoque la démission du Premier ministre Chavalit Yongchaiyudh, auquel succède Chuan Leekpai qui doit mettre en œuvre le plan de rigueur élaboré avec le FMI.
Une nouvelle Constitution démocratique est promulguée le 11 octobre 1997.
Actuellement, c'est le controversé Thaksin Shinawatra, leader du TRT (Thaï Rak Thaï = les Thaïs aiment les Thaïs) qui est au pouvoir. Elu le 9 février 2001, il est le 23ème chef de gouvernement depuis l'avènement de la monarchie constitutionnelle en 1932.
Thaksin Shinawatra est né le 26 juillet 1949 dans la province de Chiang Mai, d'une famille bourgeoise. Il a trois enfants, un fils et deux filles. Rentré dans la police en 1973, il obtient un doctorat de justice criminelle aux Etats-Unis. Il démissionne en 1987 pour se lancer dans les affaires.
Il doit sa fortune à l'obtention du monopole de la vente d'ordinateurs aux entreprises d'Etat. Après l'informatique, il se lance dans les télécoms. Il crée alors le groupe Shinawatra (services de téléphonie portable et communications satellitaires). En 1990, l'Autorité Téléphonique de Thaïlande lui accorde une concession exclusive de 20 ans pour faire fonctionner un service de téléphones portables.

L'adjectif "siamois" vous dit certainement quelque chose, mais savez-vous ce qu'est précisément le Siam ? Il s'agit tout simplement de l'ancienne appellation de la Thaïlande (évoquée jusque dans les années 1940), établie à la fin du XVIe siècle par un négociant anglais qui traduisit pour la première fois en alphabet latin le nom de "Syam" que les Khmers avaient donné aux Thaïs dès le XIIe siècle. Ayutthaya fut la capitale du royaume de Siam pendant plus de quatre siècles ; sa visite nous plonge dans l'une des époques les plus fastes et marquantes de l'histoire du pays.

En 1350, un vassal Thaï se proclama Roi sous le nom de Rama Thibodi Ier et choisit de fonder une nouvelle capitale pour son royaume, Ayutthaya, placée au confluent du fleuve Chao Phraya et des rivières Pasak et Lopburi. En creusant un canal entre ces deux dernières, la ville devint une île et résista à de nombreuses tentatives d'invasions jusqu'en 1767, date à laquelle elle tomba aux mains des Birmans qui la saccagèrent. C'est au XVIIe siècle que le Royaume de Siam atteignit son apogée, géographiquement tout d'abord puisque son expansion incluait les actuels Laos, Cambodge et Myanmar, commercialement ensuite puisque des relations étaient entretenues avec la Chine, l'Inde, les Etats Malais ou encore Ceylan. Les trente-trois rois qui se succédèrent à Ayutthaya appliquaient le Bouddhisme Theravada (tout comme d'ailleurs 95% des Thaïlandais aujourd'hui) et le principe de monarchie divine ; les temples ("wat" en Thaïlandais) et autres constructions qui furent achevés pendant cette époque dans la capitale et aux alentours se comptent par centaines, même si aujourd'hui il ne subsiste plus rien de nombre d'entre eux.

Ayutthaya se situe à 90 km au Nord de l'actuelle capitale de la Thaïlande, Bangkok. Pour nous y rendre nous remontons le Mae Nam Chao Phraya en bateau, un parcours de quatre heures qui nous aura en outre permis de découvrir le charme fluvial de Bangkok et de ses environs. La ville s'étendant sur dix bons kilomètres et les sites à visiter étant légions, nous avons décidé d'y passer une nuit et d'organiser nos visites sur deux jours. Ayutthaya présente de nombreux temples en son coeur, la partie insulaire, mais également au-delà de la rivière qui l'entoure. Ce sont les sites de cette zone plus éparse que nous décidons de parcourir dès notre arrivée. Nous acceptons avec plaisir l'offre de "Sutchan" (orthographe phonétique de son nom thaïlandais), un conducteur local de "sawngthaew", qui nous propose de nous mener pendant deux heures de temple en temple tout en nous conseillant sur les sites les plus intéressants à voir en priorité. Le sawngthaew est une sorte de camionnette (pick-up) ouverte à l'arrière où sont installés deux bancs pour asseoir les passagers, d'où son nom thaïlandais signifiant "deux rangées". A ne pas confondre avec le "tuk-tuk", organisé sur le même principe mais plus petit, moins puissant et ne possédant qu'une roue à l'avant.


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C'est en revanche à pied que nous pouvons parcourir les sites incontournables de la partie insulaire d'Ayutthaya. Le vaste Wat Phra Si Sanphet comprend trois immenses stupas ; il contenait autrefois un Bouddha debout de 16 mètres, couvert de 250 kg d'or que les Birmans n'ont pas manqué de faire fondre et de récupérer... Ils tentèrent d'ailleurs de reproduire la même opération avec le Bouddha assis du Phra Mongkonbophit, fait de bronze mais que les envahisseurs crurent en or aux premiers abords.

Nous achevons finalement notre découverte de la ville par l'élément parait-il le plus photographié d'Ayutthaya, une tête de Bouddha en grès, prisonnière des racines d'un arbre (réel), sur le site de Wat Mahathat. Il s'agissait initialement d'une statue entière de Bouddha dont il ne reste rien du corps. Nous ignorons de quelle façon la tête de la statue s'est retrouvée dans une telle situation.

Cette ville d'Ayutthaya nous a laissé une impression bien plaisante et nous a également réservé quelques surprises. Nous sommes particulièrement étonnés de n'avoir vu nulle part aux alentours des temples une référence ou ne serait-ce qu'un sigle lié à l'Unesco. Seule une petite brochure récupérée à l'entrée d'un temple fait mention de l'inscription de ce site sur la liste du Patrimoine Mondial en 1991. Il nous a d'ailleurs été bien difficile de savoir en quoi et de quelle façon cette classification par l'Unesco a pu avoir des conséquences sur Ayutthaya, en termes de conservation, de protection ou encore de restauration. Toujours est-il que la ville présente de nombreux atouts pour quiconque souhaite admirer de splendides témoignages de l'histoire thaïlandaise dans de bonnes conditions. Tout d'abord chaque site semble très bien entretenu et n'est ni envahi par des habitations ni encerclé par des hordes de vendeurs ambulants ou de boutiques de souvenirs (comme nous l'avions malheureusement vécu en Indonésie par exemple). Ces derniers existent, mais sont en bien petit nombre et plutôt discrets. Et comble de bonheur, les visites sont, selon les sites, soit gratuites soit véritablement peu chères puisque le ticket le plus onéreux que nous ayons eu à payer n'était que de 30 Baht, soit 0,60 euros ! Enfin, l'étendue considérable de l'ensemble et l'éloignement entre les temples permet une dispersion des visiteurs et offre ainsi le luxe de pouvoir parcourir la plupart des sites sans devoir jouer des coudes au coeur d'une meute de touristes. Bien entendu, en contrepartie il faut être prêt à parcourir quelques kilomètres et idéalement à consacrer au moins deux jours à un passage à Ayutthaya. Mais qui s'en plaindrait ? Ce lieu est superbe, d'une richesse historique et culturelle incroyable et à l'évidence bénéficie d'une gestion consciencieuse (bien que discrète) qui confère à Ayutthaya, à nos yeux du moins, une qualité de site tout aussi enrichissant qu'agréable à découvrir.

carte : visite à ayutthaya
Origine du massage Thaï :
Voilà plus de 2500 ans, le docteur personnel du roi de Magadha et ami de Bouddha créait à l'intention des moines et des contemplatifs une pratique de massage profondément imprégnée de l'esprit du yoga.
En Thaïlande, Shivago Komarpaj d'origine d'Inde du nord, est une figure légendaire. Sa personnalité est liée au bouddhisme lui-même et pas seulement au massage.
En Asie, aux yeux de certains, il est le père de la médecine.
Après avoir été institué parmi les moines, ce massage s'étendit à la population sous l'influence des moines eux-mêmes.
La médecine traditionnelle thaïlandaise prend ses racines dans la période précédant Shukhothai durant le règne du roi Chaiworama VII (1182-1186) qui fit construire deux hôpitaux dans le nord-est de la Thaïlande. Puis, elle va évoluer dans les périodes d'Ayuthaya pendant le règne de Rama II à Rama IV.
Certains textes de médecine ont été transcrits en langue pali sur des feuilles de palmier.
Par la suite, toutes les formules de la pharmacopée thaïe seront inscrites sur les murs du Wat Po, le plus grand temple de Bangkok.
Phleng Chat Thaï (est l'hymne national de la Thaïlande)
L'hymne a été composé quelques jours avec le coup d'état de 1932, et a été diffusé pour la première fois en juillet 1932. Les paroles originales sont de Khun Wichitmatra. En 1939, quand le Siam changea de nom pour devenir la Thaïlande, un concours fut organisé pour créer de nouvelles paroles et celles de Luang Saranuprapan (1896-1954) furent plébiscités. L'hymne fut officiellement adopté le 10 décembre 1939. La mélodie a été composée par Peter Feit (1883-1968) dont le nom thailandais est Phra Jenduriyang, un fils d'immigrant allemand et conseiller royal pour la musique.
Le premier ministre Phibunsongkhram décréta que l'hymne serait joué tous les jours à 8h et à 18h et que tout le monde devrait se lever pour montrer le respect envers la nation. Cette loi est toujours en vigueur aujourd'hui et l'hymne national peut être entendu sur les radios et télévisions tous les matins à 8 heures et soirs à 18 heures. Il est également joué dans les lieux publics.
http://www.youtube.com/watch?v=3usKAh-B3B4
Les paroles en transcription phonétique :
Prathet Thaï Rouam Leuatt Neua Tchaatt Tcheua Thaï
Pen Pra Tcharatt Pha-Thai khaung Thai Thouk Suan
Yoo Damrong Khong Waï Daï Thang Mouann
Douay Thai Louan Maaï Raksa Makkhi
Thai Ni Rak Sangop Tae Theungrop Mai khlaatt
Ekaratt Ja Mai Haï khraï khom Khi
Sala Leuatt Thouk Yaat Pen Tchaat Phli
Thaleuang Prathett Tchaat Thaï Thawimi Tchaï Tchaiyo
La traduction en français(deux traductions) :
La Thaïlande est faite de la chair et du sang de ses citoyens
Le sol de la mère patrie appartient à ses enfants
Et demeure leur soutient permanent sans exception
Tous les Thaïs sont résolus à rester unis
Ils chérissent la paix, mais n'ont pas peur de combattre
Ils ne laisseront jamais personne les soumettre
Ils sacrifieront chaque goutte de sang pour la Nation
Et garantir au pays une éclatante victoire
On ne sait pas exactement quand le premier drapeau thaï a été utilisé et cela n'a été jamais déterminé par les historiens bien qu'il semble très probable qu'il ait été employé depuis des temps immémoriaux.
Avant 1782
Les premières traces de l'utilisation de ce drapeau rouge uni remontent à l'âge d'or d'Ayutthaya durant le règne du Roi Narai (1590-1605).
1782 - 1809
Le drapeau rouge fut utilisé jusqu'au règne du Roi Rama I qui ajouta une roue au milieu du drapeau rouge et fut notamment utilisé sur les bateaux royaux.
1809 - 1851
Dans le règne du Roi Rama II, trois éléphants blancs furent offerts au roi qui fut marqué par cet événement et décidé alors d'ajouter un éléphant blanc au centre de la roue du drapeau qui était utilisé précédemment. Ce drapeau était utilisé uniquement sur les bateaux royaux quand ils naviguaient pour commerce avec d'autres pays tandis que le drapeau rouge uni était encore utilisé sur les bateaux privés.
1851 - 1916
Le drapeau national fut à nouveau changé durant le règne du Roi Rama IV. Le roi considérant que le drapeau rouge uni utilisé sur les bateaux privés ne distinguait pas assez efficacement les bateaux thaïs des bateaux étrangers. Pour simplifier le visuel le roi a décida de retirer la roue et seul l'éléphant blanc orna le drapeau rouge. Ce drapeau national fut utilisé aussi bien sur les bateaux royaux sur sur les bateaux privés.
1916 - 1917
Le drapeau avec l'éléphant blanc unique fut légèrement modifié par le Roi Rama VI en 1916 pour figurer sur une marche et orienté vers la droite.
Pendant l'année 1917
En 1917, un incident affecta le Roi Rama VI : le drapeau thaï qui figurait parmi ceux des Alliés fut mal interprété et l'éléphant fut pris pour un simple animal domestique. Il fut également influencé par le graphisme plus moderne des drapeaux européens qui étaient presque tous composé de bandes horizontales ou verticales. Finalement le Roi choisit d'essayer un drapeau rouge avec des raies blanches horizontales comme emblème national.
De 1917 à nos jours
Toujours en 1917, le Roi Rama VI opta pour une version plus aboutie : le drapeau qui est encore utilisé de nos jours avec des bandes rouges, blanches et bleue symbolisant respectivement la nation, la religion et la monarchie (le bleu était la couleur du Roi Rama VI).
De nos jours il est hissé tous les matin à 8 heures devant les bâtiments officiels principaux, accompagné généralement par la diffusion de l'hymne national. Les couleurs sont descendues tous les soirs à 18 h.